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Le Rêve d'Eva

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14 juillet 2013

Il était une fois...

Il était un fois une fille. Elle s'appelait Eva. Dans sa bulle, elle était bien. Elle s'imaginait des contes, écrivait des poésies, contait des histoires ; elle n'avait personne à qui raconter ses nouvelles, à qui réciter ses poèmes. Mais maintenant que...
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7 août 2013

Le pays du rêve - partie 1

Le pays du rêve

 

Quand la femme édentée me posa le bonbon violet au creux de la main, je crus que c'était une plaisanterie.

  • Ça, un billet direct pour le pays du rêve ? C'est n'importe quoi !

  • Doucement dit la vielle femme ridée. Avale-le d'abord.

  • Vous êtes folle ! Qui-est-ce-qui me dit que votre bonbon n'est pas du poison ?

  • Tu l'apprendras bien vite.

  • Vous m'avez fait escalader un arbre de dix mètres de haut pour aller vous chercher un œuf de je ne sais quel animal à mes risque et périls, en me promettant un voyage au pays du rêve. Je pensais que vous parliez d'un voyage à Hawaï ou d'un billet d'avion pour Tahiti ! Pas une ridicule sucrerie violette. Ce n'est pas la saveur d'un bonbon qui me feras sourire, terminai-je avec un soupir.

La vieille dame me regarda, compatissante. Et elle me fourra de force le bonbon dans la bouche.

Au début, je fus comme emportée par une spirale mauve mêlée de rose tournoyante qui m'étourdit. Puis la tornade s'apaisa et je fis une chute. Celle-ci me rappela la chute de Alice dans le roman de L. Carroll : écœurante , avec des objets suspendus de part et d'autre et sans fin. Pendant une dizaine de minutes, je tombais, tombais encore. Je me demandais si je n'allais pas rester là pour le restant de mes jours quand j’atterris.

Sur un chamallow géant.

Rose et gluant.

Beurk.

Je me ressaisis bien vite et je contemplai l'univers sur lequel j'étais tombée : Le ciel était orange, l'herbe violette et les arbres bariolés. D'ailleurs ces arbres... Je plissai les yeux et une sucette géante m'apparut pleinement.

Secouant la tête et battant des paupières, j'essayai de mieux regarder. Pas de doute, c'était bien des sucettes. Fraise-barbe à papa, comme je les aimes.

Je descendis de mon chamallow et je marcha sur un pierre en réglisse. Une pierre en réglisse ?! Mais qu'est-ce-que je raconte ??? Pourtant, elle était là, noire brillante. Je n'aime pas le réglisse. Je me penchai tout de même pour toucher cet...extraordinaire objet quand je sursautai. Quelqu’un m'avait tapé dans le dos.

  • Je suis Dave.

Un garçon (vraiment très beau) se pencha vers moi. Il avait le teint hâlé, des cheveux caramel ébouriffés et un sourire de star. Il promena sur moi un regard turquoise et me sourit.

  • Et toi, tu es qui ?

  • Je m'appelle Olivia. Olivia Martin.

  • Enchanté de faire ta connaissance.

Son sourire s'éclaira et il dit :

  • Ici, nous sommes au pays des rêves où tout est parfait. Le paysage est selon tes goûts, le temps, les gens et les animaux aussi. Ici, rien n'est que plaisir ; si tu aimes la musique jazz, il résonne une musique jazz ; si tu préfères la mode, c'est un grand magasin ; si tu es gourmande, c'est un paysage de sucreries.

Si j'aime les beaux garçons, il débarquent tous en faisant les yeux doux. Cool.

  • Quelle-est ton activité préférée ?

  • La natation...Dans les lacs, surtout.

  • Et ton plat préféré ?

  • Le chocolat au lait. Avec des poires trempées dedans.

  • Et bien regarde autour de toi...Il suffit de dire à voix haute ce que tu veux.

Autour de moi, il y avait un lac. Sous un soleil lumineux. En chocolat fondu. Avec des « mikados » en guise de poteaux.

Dave était en short de bain orange ( quels muscles !) et moi en bikini.

  • Je voudrais un maillot moins court, s'il te plaît.

Et je fus habillée d'un maillot une pièce sans bretelles, turquoise, et très joli.

  • Tiens, si tu veux une bouée...

Il me tendit une bouée... En poire.

  • Amuse toi bien !

  • Le premier à l'eau ! Euh... au chocolat.

Deux bonnes heures plus tard, nous étions maculés de chocolat, mais reposés et souriants. Je commençais vraiment à aimer cet univers. Magique, c'est le mot...

  • Un loft moderne pour nous laver, je souhaiterais, annonçai-je.

Et un loft ultra-moderne sortit du sol. Dave m'indiqua deux salles de bains où l'on pourrait respectivement nous laver. La salle de bain comprenait un sublime jacuzzi où une quinzaine de parfums de bulles se proposait à l'essai. J'essayai melon-pamplemousse... Je mis en marche l'option vagues, remous relaxants, puis enfin massages. J'avais l'impression d'être au nirvana...

Enfin, après ce bain de luxe, je trouvai, posée sur un meuble de la salle de bain, une robe rouge pailletée magnifique. Et... A ma taille ! Je ne savais pas si elle m'était destinée : je décidai de tenter le coup...

Elle semblait avoir été créée pour moi. Courte aux genoux, à petites bretelles ornées de strass, elle faisait ressortir mon teint pâle et mes cheveux blond doré. Je m'observai ainsi pendant quelques minutes. Des chaussures assorties auraient été le bienvenu...

Et hop ! A mes pieds, des escarpins rouges à paillettes assortis. Joli mais pas pratique. Tiens ! Des ballerines !

Je sortis de la salle de bain et je rencontrai Dave. En smoking noir.

  • Un petit tour au restaurant, ça te dit ? me dit-il, son sourire illuminant son visage.

  • Avec plaisir...mais où ?

  • Là où tu veux …

  • Je mangerais bien italien, ce soir.

  • Alors viens !

Une décapotable rouge assortieà ma robe il avait. J'avais toujours voulu monter dans une voiture de cette classe-là. Mais aucun de mes proches n'est millionnaire... !

  • Olivia !

  • J'arrive !

Pendant cette balade, je vis de merveilleux paysages : une plage de sable blond et une eau turquoise,

une forêt parcourue d'un immense parcours d'accrobranches. Des falaises de craie blanches, des plaines d'un vert pâturage, une savane parcourue par des girafes.

La suite plus tard !

7 août 2013

La mélodie de la science

La mélodie de la Science

 Sophie était une petite fille de sept ans, avec des yeux pétillants et de jolies fossettes. Elle était aussi très intelligente, et adorait suivre sa maman dans diverses expositions ou musées.

Un jour, elle accompagna sa mère au muséum d'histoire naturelle. Elles se promenaient, seules, parmi les animaux empaillés soigneusement étiquetés, les bocaux remplis d'un liquide verdâtre et les plantes séchées. Sophie sautillait en s'arrêtant devant le tigre aux dents luisantes « Je n'aimerais pas qu'il me morde celui-là ! » ou le flamand rose qui exhibait ses plumes resplendissantes « Quelle grâce ! Quel plumage fabuleux ! » . Sa maman, plongée dans un fouillis de notes scientifiques, ne l'entendait pas et marmonnait des propos incompréhensibles.

Alors, inconsciemment, elle déambula de galeries en galeries, sautilla dans les nombreux couloirs du musée, tant et si bien qu'elle se retrouva seule dans une salle sinistre. Des ossements côtoyaient des bézoards, des squelettes s'empilaient face à des coquillages. Elle était définitivement seule et, apeurée, courut au fond de la pièce, où une porte menait à une salle contiguë. C'était la salle des insectes ; elle conservait une collection de papillons, de scarabées et de diverses araignées. Plus calme, la petite fille regarda les jolis papillons colorés ; puis, dans le silence paisible du bâtiment une voix légère comme un souffle murmura :

 

« Je suis là

mais tu ne me vois pas

chante avec moi

un trésor apparaîtra

Un oiseau doré repose ici

Murmure, chante ; c'est ainsi

Que sa voix enchanteresse

Résonne , avec tendresse.

 

Une fleur rosée est endormie

Séchée , décolorée mais qui

Espère encore qu'un jour

Enfin sortir à son tour.

 

Un serpent autrefois visqueux

Mais à présent seulement vicieux

Envers les gens qui l'ont mis là

Inanimé, caché sous un drap.

 

Ces animaux sont endormis

Et toi seule, grâce à la magie

Pourra les réveiller.

Mais pour cela, il faudra chanter ! »

 

L'enfant répéta le poème phrase après phrase, fascinée. Il se produit alors une chose saugrenue et dénuée de sens : Une brume argent envahit la pièce ; les vitrines s'ouvrirent et les papillons s'envolèrent ; les araignées firent cliqueter leurs pattes velues et se cachèrent dans les nombreux trous du plancher ; les insectes voletaient ou couraient dans tous les sens ; seuls les coquillages, immobiles, regardaient la scène tristement.

Sophie courut hors de la pièce : la pagaille continuait. Tous les êtres empaillés sautaient,virevoltaient, piaillaient…Un petit renard roux vint auprès d'elle, lui lécha la main en signe de remerciement. La fillette regarda les vitres exploser quand une nuée d'oiseaux voulut s'évader. Elle était stupéfaite : ce genre de phénomène était impossible d'un point de vue scientifique ! Mais Sophie était encore une enfant ; elle pensait comme telle. Naïve, elle applaudit. Les bêtes la regardèrent un instant, puis prirent peur et s'enfuirent. Leur sauveuse agita la main.

Quelques minutes plus tard, sa mère arriva. La petite fille s'endormit dans ses bras.

Quelque temps plus tard, elle se fit réveiller par de petites tapes : dans la salle des mammifères, sa mère l'observait avec une moue dubitative.

« Tu t'es endormie pendant une heure, lui reprocha t-elle. Partons à présent. »

Sophie se leva en baillant. Les animaux étaient à leur place, immobiles, et les vitres semblaient intactes. L'enfant fronça les sourcils. Elle faillit raconter son aventure à sa mère mais avait l'impression qu'elle ne l'aurait pas crue. N'était-ce qu'un rêve ? Pas si sûr... Car en partant, un petit renard roux lui adressa un léger clin d'oeil...Hallucination ou...magie ?

 

7 août 2013

Printemps

Le printemps

 Au printemps

On peut respirer

Les senteurs fleuries

les frêles brebis

Que les arômes printaniers

Donnent envie de chanter

C'est la saison des amours

Où s'allongent les jours

Sur la toile satinée

De la pelouse dorée

Le soleil reparaît

Sur les vertes forêts

Et moi je souris,

Je respire la vie.

7 août 2013

Fin

Fin.

Le trésor du temps, la planète qui brûle,

Sous les yeux de personnes impuissantes.

Nous sommes comme dans une coquille, une bulle,

Debout, face à cette mort lente .

 

Pensiez vous décrocher le gros lot ?

En polluant la terre, la mer, les eaux ?

Tous les oiseaux et tous les animaux

Le savent bien, ils ne sont pas sots.

 

Notre avenir est perdu,

Si on se laisse, abattus

Notre planète, censée être bleue

Devant un avenir si malheureux...

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14 juillet 2013

Tour du monde

Un jour, tous les deux, on fera un grand voyage

On ira admirer des milliers de paysages !

Voguer sur toutes les Mers du Monde

Et constater que la Terre est ronde 

Goûter des fruits sucrés,

Toucher le sable doré,

On courra dans les champs

Riant de toutes nos dents

Tous les deux... On sera heureux.

Mais si tu préfère la ville,

Aux lointaines îles,

Je trouverais bien quelqu'un ?

Vivant pas trop trop loin ?

Pour faire le tour du monde,

Ignorant la mappemonde

Il faut que tu viennes avec moi.

Car personne, personne,

Ne te remplacera.

 

 

 

 

 

 

 

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